La motivation, c’est notre carburant pour réaliser nos projets, atteindre nos objectifs, et tout ça avec enthousiasme. Forcément, quand on la perd, on se sent complètement dépassé.
Comment faire pour dessiner quand même et continuer de progresser lorsqu’on a plus le goût de rien ? Rassure-toi, il existe des astuces pour la retrouver et adopter plus facilement un état d’esprit serein et plein d’entrain.
On va passer en revue 8 points importants qui, cumulés, vont nous permettre de retrouver ce mental de guerrier qu’on veut développer pour progresser en dessin. C’est parti !

Réalise tes premiers pas en dessin grâce à notre guide spécial débutant. On te fait découvrir toutes les bases à connaître pour faciliter tes débuts.
1 - La démotivation est un phénomène naturel
On a tendance à se sentir nul quand on ne ressent aucune motivation, aucune envie d’avancer sur un projet ou un objectif qu’on s’est fixé.
Généralement, cette démotivation s’accompagne d’un bon petit coup de mou. On n’a envie de rien, on perd le moral et l’on se retrouve sans aucune énergie.
Et hop, on plonge dans un cercle vicieux sans comprendre comment s’en sortir.

La motivation n'est qu'une humeur

La motivation n’est pas constante, c’est comme une humeur qui change en fonction des jours, de l’environnement, de ce qu’il se passe dans ta vie en ce moment.
Perdre la motivation est un phénomène naturel et inévitable. On y passe tous, et c’est la première idée à accepter : non, on ne peut pas être à son maximum tous les jours de l’année. On ne peut pas être super productif et énergique tous les jours de la semaine. Et c’est complètement ok !
Certains matins, tu te réveilleras super motivé, prêt à attaquer une journée bien remplie, prêt à entreprendre et faire tout plein de choses. Puis d’autres matins, tu auras juste envie de te rouler dans ta couette et de rester bien au chaud dans ton lit, avec le goût de ne rien faire.
Accepter qu'il y a des jours sans

Le premier pas, c’est donc de reconnaître les jours où on est démotivé et de l’accepter. D’accepter qu’il y ait des jours sans, et de ne pas se culpabiliser de ressentir cette humeur-là.
2 - Souviens-toi de la raison pour laquelle tu as commencé
La meilleure méthode pour retrouver un peu de volonté, c’est de savoir pourquoi on l’a eue dans un premier temps. Rappelle-toi de la raison pour laquelle tu as décidé d’apprendre à dessiner.
Il peut y avoir plusieurs raisons : te prouver (ou prouver à d’autres) que tu es capable, par volonté d’avoir une carrière qui te passionne, par pure détente ou l’envie de créer des personnages plus crédibles.

Comme on l’a vu dans l’article Les 5 erreurs du débutant en dessin, la première erreur est de ne pas définir son pourquoi. Cette étape est cruciale pour ne pas se décourager et avoir un cap à suivre.
L’être humain a besoin d’objectifs clairs et définis pour avoir une direction à suivre. La motivation va fluctuer, mais la raison pour laquelle tu veux progresser en dessin, elle, sera constante.

En te remémorant de cette raison à chaque fois que tu perds la motivation, tu verras que ton besoin de continuer sera plus fort que ta démotivation. Tu dessineras même les jours où tu ne te sens pas à fond !
Si tu n’as pas encore trouvé une raison de réellement t’investir dans le dessin, il est temps d’en trouver une ! Si tu n’as pas de réelle raison de t’investir, tu risques de perdre la motivation en cours de route.
📌 Comment faire ?
1
Définis ce qu’il te plaît dans l’acte de dessiner.
2
Essaye de comprendre ce que tu ressens en dessinant.
3
Quel niveau veux-tu atteindre en dessin, et pourquoi ?
4
Note tes réponses sur un pense-bête.
3 - Réajuste tes priorités et ton temps
Évidemment, il y a plusieurs autres obstacles à ta motivation. Si tu manques de temps ou que tes journées sont chargées, ça devient vite difficile de se lancer dans le dessin. On peut se sentir vite débordé et découragé.
Pourtant, cet obstacle est facilement surmontable. Il s’agit de définir ses priorités et de s’organiser en fonction de sa propre vie. Il n’est pas nécessaire de s’accorder 2h de dessin par jour si tes journées sont déjà très denses.


La clé du dessin, c’est la régularité. Si tu fais une seule session de dessin d’environ 3h par semaine, ça sera bien moins rentable en termes de progression que si tu faisais une session de dessin de 10 minutes tous les jours.
Le processus que j’utilise pour ne pas me sentir débordée et que je puisse avancer malgré la démotivation, c’est de planifier mes propres sessions de dessins ! C’est comme si tu te donnais rendez-vous avec toi-même. Engage-toi à tenir ces rendez-vous, même si c’est juste le temps d’un café.
De manière générale, en s’organisant un peu mieux, on peut facilement faire revenir la motivation. L’idée reste de trouver le type d’organisation qui te convient.
Par exemple, en me mettant une liste de tâches à réaliser à la journée, je m’étais rendu compte que je finissais par ne rien faire tellement je me sentais dépassée. Le dessin passait complètement à la trappe ! Par contre, en définissant des blocs de temps avec une petite chose à faire à la fois, ça a été un soulagement.
En me mettant une routine de dessin de 20 à 30 min par jour à 18h, avec un petit thème que je définissais à l’avance, j’avais juste hâte d’arriver en fin de journée pour m’amuser à dessiner !
Le moral revenait automatiquement parce qu’au lieu de me dire « Aujourd’hui, je dois faire un portrait », je me disais « De 18h à 18h30, je vais juste apprendre à dessiner un nez ». En étant plus précis, plus concis, on se sent moins démoralisé par l’ampleur de la tâche.

Le processus d'organisation
1
On pense au résultat voulu. Par exemple, dessiner un portrait.
2
On planifie notre semaine en se définissant des sessions de dessin. Par exemple, tous les jours de 18h à 18h30.
3
On segmente notre objectif de réaliser un portrait en plusieurs tâches et sous-tâches bien précises. Par exemple, on dédie notre lundi à la construction de la tête, le mardi aux proportions, le mercredi aux ombres, etc.
4
On a plus qu’à passer à l’action, plus besoin de réfléchir, tout est déjà organisé ! En voyant que les tâches sont simples, ça devient moins anxiogène, et on continue donc d’avancer en prenant plaisir.
4 - Crée-toi un super environnement stimulant
Le temps n’est pas l’unique chose à gérer, l’environnement est super important aussi. Qui aurait envie de dessiner dans une pièce complètement en bordel ?
Une pièce rangée et organisée permet au cerveau de ne pas se focaliser sur une centaine de choses et de ne pas s’éparpiller.

Prends donc le temps de bien installer ton matériel et de retirer le plus d’éléments possible de ton bureau ou de la table sur laquelle tu vas dessiner. L’idée est d’avoir le moins de distractions visuelles possible !
Au-delà du simple rangement, il faut que tu te sentes réellement bien dans ton espace de dessin. Ça peut passer simplement par des petits éléments de décoration, ou changer carrément le bureau de place.
Travaillant depuis chez moi, j’ai dû changer mon bureau de place une dizaine de fois avant de trouver mon emplacement idéal, où je me sens plus productive, plus sereine, et donc plus motivée.
Avant de me lancer dans une session de dessin, je prends le temps de tout bien ranger et mets ma meilleure playlist de musiques motivantes !
La motivation peut partir aussi vite qu’elle vient, chaque élément a donc son importance pour la maintenir le plus possible. L’environnement a donc son rôle à jouer aussi et peut être une réelle source de découragement.
Il est important que tu puisses associer le dessin à un moment de plaisir et de sérénité, commence donc par rendre ton espace de travail le plus agréable possible.
5 - Reprends le contrôle
Quand on est démotivé, il est souvent difficile d’avoir la volonté de se sortir de cette humeur. On se laisse envahir par elle, et on finit par baisser les bras à force de lutter contre elle.
Mais vois ce passage-là comme une opportunité de travailler sur ta volonté ! En se laissant contrôler par nos émotions et humeurs, on se déresponsabilise et l’on perd totalement le contrôle.

Réussir à réaliser quelque chose malgré la non-envie est en réalité de la discipline et de la rigueur. En te poussant à changer tes habitudes, en n’abandonnant plus face à cette démotivation, tu finis par limiter son apparition.
Un sportif n’a pas forcément envie de s’entraîner tous les jours, il traverse lui aussi parfois des moments de flemme, de manque de moral ou d’énergie.
La seule chose qui continue de le faire progresser est sa capacité à venir quand même à l’entraînement, malgré son humeur. Et en se mettant directement en action, il se sent automatiquement fier de lui.
Il a surpassé cette petite voix intérieure qui lui disait qu’elle ne voulait pas y aller ! Si son objectif est de gagner en masse musculaire par exemple, il a fait de son objectif une priorité.
📌 La méthode des 10 minutes
Réalise ce petit exercice si tu ne te sens vraiment pas de dessiner, si tu sens que moralement tu n’es pas au top ou que tu te sens découragé.
Décide de te lancer dans la tâche que tu veux réaliser, malgré la démotivation, juste pour 10 minutes.
Au bout de 10 minutes, fais un point.
Si au bout de 10 minutes tu te sens aussi démotivé, tu peux arrêter. Tu auras quand même fait une courte session, tu peux déjà être fier !
Si au contraire, maintenant que tu as commencé, tu veux continuer, félicitations, tu viens de reprogrammer ton mental en 10 minutes seulement.
Se mettre en action est la clé.
En se forçant à se mettre en action, on reprogramme notre mental à ne plus abandonner face à la démotivation. À termes, ça devient très bénéfique, car on développe des automatismes face au manque de volonté.
Par réflexe, on se mettra en action pour contrer ce manque d’énergie, et l’on en reviendra à un cercle vertueux ! Seul le fait de se lancer semble difficile, une fois dedans, tout revient généralement dans l’ordre.
6 - Valorise tes progrès

Lorsqu’on s’attaque à un projet qui nous tient à cœur et qu’on échoue ou qu’on ne parvient pas au résultat voulu, le découragement peut vite pointer le bout de son nez. Au lieu de recommencer, on peut vite être tenté d’abandonner, et de se dire qu’après tout, tant pis.
Et si l’on voyait plutôt le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide ? Peut-être que ton dessin n’est pas aussi bien que tu le voulais, mais eh, tu es encore en train d’apprendre, et le prochain ne sera que meilleur ! À cause du biais de négativité, on a tendance à ne plus voir les choses positives qui nous entourent.
Prends le temps de célébrer chacune de tes victoires et chacun de tes progrès.
À chaque session de dessin que je réalise, je prends le temps de noter les bonnes choses qui en sont sorties. Je note ce que j’ai appris et les prochains points à améliorer. Se focaliser sur l’échec ne te permettra jamais de trouver de la motivation.

Si tu t’auto-critiques à chaque fois, c’est comme si tu récompensais ton cerveau en lui disant qu’il est nul lorsqu’il essaye d’entreprendre quelque chose. Forcément, à terme, il n’a même plus envie d’essayer.
Prends le temps de valoriser ton avancée, tes accomplissements et tes progrès. En voyant tout le chemin parcouru, tu vas être envahi d’une sensation de fierté, et tu peux ! Sois réellement content de ce que tu fais, et tu sentiras la motivation pointer à nouveau le bout de son nez.
7 - Trouve de la motivation chez les autres

Tu n’as pas à vivre ce passage de démotivation seul ! Puise ton inspiration chez les autres et nourris-toi de leur énergie pour récupérer la tienne.
Parfois, la démotivation vient d’un simple manque d’inspiration. On n’est plus stimulé, notre champ de vision est comme réduit. On n’a plus vraiment d’idées de dessin, et on ne sait pas réellement quoi faire.
Le meilleur moyen de retrouver sa motivation est également d’avoir un partenaire avec lequel tu vas pouvoir échanger tes progrès en dessin, tes frustrations, tes peurs.
Avoir quelqu’un qui partage les mêmes envies que toi et les mêmes objectifs va pouvoir t’inspirer au quotidien. Les discussions vont te faire vibrer, et vous deviendrez l’appui l’un de l’autre lorsque vous perdrez cette motivation.
Enfin, n’oublie pas l’importance de la musique ! Une simple musique entraînante peut t’aider à te mettre le sourire aux lèvres, à te donner l’envie de danser et de te mettre dans un état d’esprit plus enjoué !
8 - Accorde-toi de vrais temps de repos
Le dernier point me semble essentiel, mais est parfois oublié. Il est indispensable de s’accorder de vrais temps off, des instants où tu coupes tout.

Il est réellement nécessaire de s’accorder des moments de divertissement pour se vider l’esprit et se détendre, sans aucun objectif de performance ou de progression. En te reposant vraiment, tu ne pourras que revenir à bloc !

Accepte le fait que parfois, la motivation ne reviendra qu’après une bonne nuit de sommeil. Lâche donc prise pour la soirée et défais-toi de toute culpabilité. Si tu n’arrives pas à avancer ce soir, c’est tant pis. Tu retenteras demain.
Parfois, on est tellement stressé qu’on s’oublie totalement. On ne prend plus soin de soi et on essaye absolument d’être productif. Le corps et l’esprit sont en alerte et n’arrivent plus à activer le bouton “Arrêt”. Prends le temps de recharger tes batteries.
Fais une petite pause dans le dessin, change-toi les idées, et tu verras que tu ne reviendras que plus énergique et motivé.
Conclusion
On a tous ressenti cette perte de motivation. Elle n’est pas facile à vivre, et semble ne plus vouloir nous quitter quand elle se pointe.
Heureusement, les 8 astuces qu’on a abordées permettent de la minimiser et même de l’empêcher de venir aussi régulièrement. Pour récapituler :
- Comprends que la démotivation est un phénomène naturel.
- Souviens-toi de la raison pour laquelle tu as commencé.
- Réajuste tes priorités et ton temps.
- Crée-toi un super environnement stimulant.
- Reprends le contrôle.
- Valorise tes progrès.
- Trouve la motivation chez les autres.
- Accorde-toi de vrais temps de repos.
Est-ce que tu te sens toi aussi tu te trouves des petites astuces pour contrer cette perte de motivation quand il s’agit de dessiner ? ✍️


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8 commentaires
Superbe article, ça fait toujours du bien de relire des principes simples mais efficaces. J’adore également ta manière de mettre en place tous tes différents paragraphe et autres (style pense bête).
Vivement le prochain, alors au travail Zephy 😉
Ooh merci Guillaume pour tes retours toujours aussi positifs et encourageants ! ✨
Je suis heureuse que le fond ET la forme te plaisent. 😀
Yes, c’est parti pour le prochain !
Je vais témoigner de mon expérience a ce sujet là, toute fraiche. J’étais dans un cas de démotivation extrême : 10 ans que je voulais apprendre les fondamentaux, dix ans ou je n’ai pas pu les apprendre par manque total de motivation ( et c’est pas marrant a apprendre ces fondamentaux ). Pire même le dessin a toujours été une source de souffrance, et pourtant, j’y revenais toujours. Mon but est normalement d’écrire une bd, mais ce but me donnais même pas envie. J’avais pris une formation de dessin en espérant me motiver, mais ça avais fait l’effet inverse, même si ça a posé la première pierre pour pouvoir réellement avoir envie d’apprendre. Mais c’était pas suffisant, il n’y avais pas de jus, pas de carburant, juste de la mort. Je suis sur un site qui propose des défis, defis que j’aimais bien regarder, mais que je refusais de participer au vu de mon niveau absolument…comment dire….. enfin vous avez compris. Le defi consiste en un theme, un sujet, qui est etudié pendant une semaine ( en environ 7 planches ), qui abouti a une illustration finale.
Un homme m’a poussé au derrière, littéralement. Un homme très bienveillant comme on en voit rarement dans le monde. Plusieurs fois, il m’a dit d’essayer, m’a donné des ressources pour apprendre a écrire des histoires, mais j’en faisais rien, pire même, j’avais juste la sensation de me forcer. Au moins 5 fois, il a tenté. Il n’abandonnais pas, ça m’impressionnais. Il essayais de me faire poster mes dessins que je ne voulais montrer a personne et encore moins mon personnage favori ( il m’avais reperer car je posais des question sur un chat discord ). Un jour il est revenu a la charge et m’a dit que le thème du défi était justement mon point fort ( qui mettais donc en valeur ce personnage favori )et ce que j’aimais par dessus tout. Pour autant, je ne l’ ai pas fait.
Quelques jours plus tard un membre a sorti une phrase dans le chat du discord qui m a tellement frappé au cœur ( par rapport a ce sujet ), qu’au final, piqué comme une mouche, j’ai osé le faire ce fameux défi, et j’y avais mis tout mon cœur. Puis après je voulais abandonner, mais l’homme bienveillant m’a encore poussé au derrière. Le sujet me disais rien, j’étais pas inspiré, mais il a su me dire de passer au delà et me donner des pistes, toujours en utilisant ce personnage. Et j’ai continué. Je découvrais alors avec horreur que les sujets que je croyais détester était ceux qui m’amenais le plus de joie, et ceux que je croyais m’apporter de la joie..un infinie calvaire à la place.
A partir de ce moment la, ça a ” pris” même si deux de ces défis m’ont presque poussé a l’abandon. Le défi actuel m’a mis tellement face a mon impuissance en terme de dessin que j’ai décidé d’acquérir les fondamentaux et faire ” correctement” ces defis ( car je sais pas etudier mes sujets car j’ai enormement de mal a retenir ce que j’apprends, mais cherche a le faire et je benie l’article de Zephy sur comment depasser ses blocages car elle parle de comment bien etudier, et ca a fait enfin tilt ! ). Ces defis reprennent en septembre. Du coup a cause de ce timing precis, j’ai une sorte de ” pression” pour les acquerir ces fondamentaux ( donc 3 mois ), sous peine de devoir faire a nouveau ces défis avec mon niveau mediocre et j’y tiens pas ( car me connaissant je vais forcement vouloir les faire ). Donc une clé c’est la pression, mais la pression pour quelque chose que l’on aime. Et si vous êtes vraiment desesperé et dites ” je ne sais pas ce que j’aime”, si vraiment vous êtes coincé vous priez Dieu de toute vos forces ca peux aussi marcher XD.
Avoir un personnage que j’aime, que je veux savoir dessiner aide aussi énormement a me propulser car sans lui j’aurais pas pu faire ces défis. Genre par exemple, une fille dans ma classe ne cessais de dessiner des visages de Naruto et bien , j’ai le même syndrome, mais en pire car l’abandonner me détruit littéralement et détruit toute envie d’apprendre ces fondamentaux.
Je peux vous dire que je suis un cas, puisque j’ai une peur de vivre telle que j’ose plus rien, et encore moins expérimenter dans la vie, ou me ” laisser vivre” ( blessure de rejet au max qui fait que je refuse d’apprendre de ” m’incarner dans ce monde” ). Donc si la pâte a pris pour moi, pourquoi pas pour vous ( moi qui suis un ours coupé du monde )? Bref je cherche a encourager ceux qui se sentent vraiment au fond du trou.
Desolée pour la longueur, mais voulant moi meme trouver ce type de temoignage sincère, je le ponds pour les autres. Cot cot !
Un énorme merci Laura pour ton témoignage, c’est très touchant et j’espère quand même que tu ne vas pas trop te mettre la pression. La pression peut être un moteur comme elle peut également paralyser, c’est un juste équilibre à trouver et ce n’est pas évident. En tout cas, n’aies pas peur de “mal” faire, même pour ces défis. Car chaque challenge sera source d’apprentissage, tu progresseras à chaque fois, même si ce n’est pas encore à la hauteur de ce que tu aimerais créer. L’essentiel reste d’y prendre plaisir. Et en 3 mois, si on s’y tient tous les jours, on est capable d’obtenir de très beaux résultats. ✨
Grand merci pour cet article qui tombe à pic ! Totalement encourageant et très bien structuré ! Je vais mettre en pratique tout ça 🙂
Hello Alice, avec grand plaisir. Je suis ravie qu’il puisse t’aider et t’encourager, bon dessin à toi ! ✨
Super article, merci, je n’aurais pas pensé à certains trics ! De toute évidence chez moi c’est un blocage dû en partie au fait que le dessin etait devenu la compensation dune vie ratée par ailleurs, ce qui a deformé la motivation initiale pour en faire un retour positif dont j’etais dependante, de plus aujourdhui tout le monde dessine ce qui peut être très destabilisant et anxiogene quand on est plutot complexé par ailleurs, on se dit que non seulement els autres ne sont pas nuls mais ils savent faire la meme chose que nous en plus.
Toutefois ça peut se surmonter et la creativite est toujours stimulant.
En fait le truc qui me bloque hors d’etre litteralement noyee dans les soucis quotidiens qui ne sont pas tous matière à inspiration surtout quand on n’est pas humoriste :p, c’est LE DECOR
comme tu le mentionne le decor stimulant a son importance, pour moi c’est la base, c’est VITAL, et le mien me bouffe, bien que j’aie fait mon possible pour y remedier. Pas pratique meme pas la place de caser une table, aucun endroit confortable pour se poser avec carnet et stylos à defaut d’etre assez au large sur table pour crayonner du brouillon, c’est très sombre, on se croirait au musee de l’agriculture version maison de kenny en terre touristique bourgeoise, ça a besoin d’un bon coup de peinture, c’est plus fatigant que ressourçant, impossible de demenager ou meme vider les lieux le temps de renover d’ailleurs ce n’est pas à moi, la question de l’eclairage n’est pas simple, bref je bute là dessus et pense meme recourir à uen psychotherapie pour precisement arriver à dessiner dans ce machin car même arrangé au mieux je fais une fixette grandissante là dessus, le confinement nous a tous affecté je ne dois pas etre la seule loin de là !
Si quelqu’un de mon entourage pouvait me botter le cul peut etre que ça m’aiderait mais on est souvent seuls sur ce coup là. (quant à exposer sur le net, l’etrange melange de compliments et de silence : tres tres peu de retours – qui en a resulté a ete plus decourageant qu’autre chose, digital detox donc car on en revient à la pression de la revanche sur les erreurs echecs et frustrations et bientot de l’age car plus de la moitié de ceux et celles qui ont une visibilité sont nettement plus jeunes que moi.
Lidee de repenser à ce qui nous a motive à commencer est brillante ma solution pourrait etre quelque part par là, merci pour ces conseils 🙂
PS : L’idee de s’inspirer de ceux qui ne sont partis de rien est excellente, j’ai commencé il y a quelque temps à intégrer des bios à mes lectures dans ce sens.
(ca joue beaucoup de realiser quon n’est pas la seule à patauger dans les sargasses)
Super conseils vraiment, tu connais bien le sujet, je me sens déjà beaucoup plus d’attaque !